Ma foi : le fondement de mon engagement envers l’environnement

Cet article fait partie du dossier thématique Ecologie

Née, comme on le dit dans le milieu évangélique, “entre deux pages de la Bible”, j’ai durant toute mon enfance et adolescence participé à l’école du dimanche et aux vendredi soirs ados et groupe de jeunes. Ce qui nous a souvent été enseigné, fut la vie du Christ. Comment Il est venu sur terre, le miracle de Sa naissance, Ses miracles, Son discipulat((Faire des disciples selon trois dimensions : le mentorat (aider à être), le coaching (aider à faire) et la vie ensemble (vivre avec). Plus d’informations sur Gros plan: discipulat)), Son sacrifice, Sa résurrection, Sa promesse de retour et pour finir, Sa montée au ciel. Nous avons été encouragé-e-s à vivre une vie basée sur la Sienne.

À l’âge de quatorze-quinze ans, j’ai choisi la manière dont je désirais vivre ces valeurs et vertus que Christ a appliqué durant Son temps sur la planète bleue, soit : cultiver l’amour, la bonté, le respect, l’altruisme, la compassion et la justice pour la terre dans son entier, y compris le sol, l’atmosphère et toutes les plantes et créatures qui l’habitent (la Création).

Ces six valeurs et vertus sont selon moi, interdépendantes. Elles alimentent ma foi et par conséquent mon éthique de vie, basée sur un profond respect, intérêt et soucis de la Création et de son co-Créateur, le Christ. 

Par exemple, lorsque j’aime et je respecte le fil des saisons, j’aime et je respecte Sa création et Son temps. Si je consomme des fraises en février, je fais le contraire : j’abîme le monde par mon égoïsme. Car l’importation d’un fruit hors saison consomme 10 à 20 fois plus de pétrole que le même fruit produit localement1.

Aussi, en compatissant comme Christ a compati avec celles et ceux qui souffrent, je m’engage à ne pas rester seulement témoin mais à agir pour davantage de justice sociale et environnementale. L’initiative pour des multinationales responsables en est un bon exemple. En votant « oui », je demande aux entreprises suisses davantage de respect pour la Création. Car pour rappel, certaines multinationales de notre pays empoisonnent par des métaux lourds, l’air et l’eau. Et les conséquences de cet empoisonnement sont par exemple, l’apparition de handicaps, de paralysie et d’anémie chez les êtres humains, plus particulièrement les enfants.  

Tout est lié. Nous sommes tous et toutes interdépendant-e-s. Ce que nous faisons à l’un-e, nous le faisons à l’autre. Jésus-Christ Lui-même le dit « toutes les fois que vous avez fait cela à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » (Mt 25:40). Dès lors, toute la création est imprégnée de la présence du Christ. Elle devrait donc être traitée avec le même soin et respect que nous Lui démontrons. Et ceci, est l’un de nos devoirs en tant que croyant-e. 

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  1. Fondation Nicolat Hulot, 2019 []

Julie Stuby

Julie Stuby a un Bachelor en travail social et travaille actuellement à Pro Senectute Vaud. Ecolo, elle cherche à vivre ses valeurs dans sa vie de tous les jours, tout en étant sensible aux enjeux liés aux justices sociale et environnementale.

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